Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/289

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plus de résistance. Les lauriers, pour avoir du prix, doivent être gagnés avec honneur et courage.

En conséquence de la loi dont nous venons de parler, plusieurs tentatives furent laites pour embraser les vaisseaux ennemis. Voici les deux plus remarquables.

Au mois de juin la goélette l’Aigle, remplie de poudre, et ayant par-dessus quelques barils de farine, au milieu des quels on avait placé un ressort qui devait faire jouer la détente d’un pistolet au moment où on essayerait de décharger la cargaison, fut envoyée, comme en dérive, vers l’escadre qui bloquait New-London. Les bateaux de cette escadre s’en emparèrent ; mais avant de la conduire le long du Ramilies, vaisseau amiral, les matelots voulurent distraire à leur profit quelques-uns des barils de farine dont elle paraissait chargée. Pendant qu’ils étaient ainsi occupés, la goélette sauta, et porta la destruction tout autour d’elle.

La seconde tentative dont nous avons à parler fut faite contre le Plantagenet, vaisseau de soixante-quatorze. On se servit cette fois du Torpédo. Cette machine, coulée à cinquante toises du Plantagenet, et entraînée vers lui par