Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/81

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du nord et de l’ouest, remplissaient les forêts d’alentour ; et cachés derrière chaque pied d’arbre, étaient prêts à s’élancer sur les Américains pour les massacrer tous indistinctement. Toutefois, craignant sans doute que les dangers dont il faisait l’effrayant tableau ne fussent considérés comme les rêveries d’un esprit troublé, il ajoutait, pour compléter sa justification, que sa position était des plus critiques au moment où il avait cru devoir capituler ; qu’il manquait de munitions et des autres choses nécessaires pour continuer la guerre, et que, par l’éloignement des colonels Cass et M’Arlhur, les troupes étaient réduites à six cents hommes en état de combattre ; tandis que du rapport même qui lui fut fait, le matin du jour où il se rendit, il résulte qu’il avait plus de mille hommes sous les armes, sans compter ni le détachement sous les ordres des deux, colonels, dont l’arrivée devait avoir lieu pendant rengagement, ni un parti de trois cents miliciens du territoire Michigan qui avait été chargé d’une expédition au-dehors ; de sorte qu’en tout il avait plus de seize cents hommes à sa disposition, force bien supérieure à celle des Anglais, qui ne consistait qu’en six cents Indiens et eu sept cents soldats de ligne ; dont