Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V2.djvu/119

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coup nos dangers. Cependant krouverlure de ’ la troisième année de la guerre nos affaires présentaient une apparence effrayante ; le découragemeut était à son comble ; la détresse des états du nord-est, privés de la navigation maritime leur principale ressource ; celle des états du sud, dont les denrées ne trouvaient plus d’acheteurs ; les embarras qu’éprouvaient les banques des états du centre ; tout concourait à nous faire sentir les effets de la guerre d’autant plus vivement que pendant une longue paix nous avions été habitués à une prospérité toujours croissante. L’agriculture avait, il est vrai,gagné à l’interruption de nos relations maritimes ; les capitaux restés sans emploi depuis les hostilités avaient reflué vers l’intérieur ; les terres avaient augmenté de valeur ; des villes I nouvelless’étaientformées ;on avait établi des I manufactures considérables ; mais comme il est I bien plus dans la nature de l’homme de se ï plaindre des calamités qu’il endure que de I vanter le bonheur dont il jouit, on n’entendait que la voix de ceux que la guerre avait ruinés, et on ne parlait point des nouvelles sources de I richesses qu’elle avait en quelque sorte créées. I Le mécontentement se manifestait hautement, surtout dans les états du nord-est , où on ne