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Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V2.djvu/40

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dre des services signalés à sa patrie et à établir par ce moyen sa gloire au-dessus des atteintes de ses nombreux ennemis. Il avait sous ses ordres huit mille hommes de troupes réglées, sans compter les renforts que le général Harrison devait amener dans le courant d’octobre.

Le général Hampton, habile officier qui s’était déjà distingué lors de la guerre de la révolution, avait aussi été appelé du Sud pour prendre le commandement de l’armée du Nord, campée à Plattsburgh, et qui montait à environ quatre mille hommes.

La saison étant, comme nous venons de le dire, très-avancée, on sentit qu’il n’y avait pas un instant à perdre pour exécuter l’expédition projetée. Le plan était de descendre le Saint-Laurant sans s’occuper des places que les Anglais possédaient plus à l’ouest ; et après avoir opéré une jonction avec le général huit mille hommes de troupes réglées, sans compter les renforts que le général Harrison devait amener dans le courant d’octobre.

La saison étant, comme nous venons de le dire, très-avancée, on sentit qu’il n’y avait pas un instant à perdre pour exécuter l’expédition projetée. Le plan était de descendre le Saint-Laurent sans s’occuper des places que les Anglais possédaient plus à l’ouest ; et après avoir opéré une jonction avec le général Hampton, de se porter contre l’île sur laquelle est située Montréal ; une fois dans cette île, les Américains, suivant les propres expressions du général Wilkinson, devaient vaincre où périr. On a dit que ce plan de campagne avait donné lieu à une vive discussion entre le général et le ministre de la guerre ; le premier