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XXI

LA MORT DU VICAIRE

Le sixième jour, j’occupai pour la dernière fois notre poste d’observation où bientôt je me trouvai seul. Au lieu de rester comme d’habitude auprès de moi et de me disputer la lucarne, le vicaire était retourné dans la laverie. Une pensée soudaine me frappa. Vivement et sans bruit je traversai la cuisine : dans l’obscurité je l’entendis qui buvait. J’étendis le bras et mes doigts saisirent une bouteille de vin.

Il y eut, dans ces ténèbres, une lutte qui dura quelques instants. La bouteille tomba et se brisa. Je lâchai prise et me relevai. Nous restâmes immobiles, palpitants, nous menaçant à voix basse. À la fin, je me plantai entre lui et la nourriture, lui faisant part de ma résolution d’établir une discipline. Je divisai les provisions de l’office en rations qui devaient durer dix jours. Je ne voulus pas le laisser manger plus ce jour-là. Dans l’après-midi, il tenta de s’emparer de quelque ration ; je m’étais assoupi, mais à ce moment je m’éveillai. Pendant tout un jour nous