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L’effet des vapeurs du vin sied aux yeux langoureux de notre ravissante amie. Là, est la raison pour laquelle on nous a prédestiné à cette douce ivresse à laquelle nous nous livrons.
Cette plaine céleste, semblable à une mer sans bornes, et ce croissant qui, tel qu’un navire, semble voguer sur l’onde, sont inondés des bienfaits de notre Hadji Qawam[1].
Donne un libre cours à tes larmes, ô Hafiz, laisse couler ces grains de perle, il
- ↑ Après les strophes précédentes si poétiquement mystiques, le lecteur est surpris de voir Hafiz tomber dans une banalité pareille, dans le but unique d’être agréable à Hadji Qawam, son contemporain et ministre puissant à Chiraz, en exagérant sa libéralité jusqu’à vouloir que le ciel et la lune lui en soient reconnaissants.