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l’affection fût naturellement arrivée à une période plus avancée, on avait recours aux moyens suivants : à l’intérieur, on administrait deux fois par jour des décoctions toniques additionnées de reconstituants. La gentiane et le peroxyde de fer sont les médicaments que l’on a préférés.

Les injections émollientes dans le vagin étaient remplacées par des injections astringentes ; des applications vésicantes et très irritantes étaient appliquées sur les reins. Les grains et les farineux complétaient le traitement.

Si ces moyens devaient triompher, les malades, quoique très maigres encore, n’offraient plus, au bout d’un mois environ, d’autres symptômes que l’écartement plus ou moins prononcé des lèvres de la vulve, laissant échapper un léger écoulement séreux. Le moment était alors venu de tarir l’écoulement vaginal. À l’intérieur, on administrait la liqueur de Van Swiéten, dont les résultats ont été très satisfaisants. Les engorgements des mamelles étaient attaqués par les fondants et les résolutifs. Enfin, la bonne nourriture prescrite, durait jusqu’à la cessation complète de tout traitement, époque à laquelle les juments étaient renvoyées au pâturage.

Mâles. Deux étalons soignés à Saint-Étienne d’Orthe, sont entièrement guéris par le seul effet de la castration. Néanmoins l’un d’eux, après l’opération, a offert un engorgement du fourreau assez tenace, mais qui cependant céda à des mouchetures suivies de frictions résolutives. La maladie, chez les deux étalons, était à sa première période.

Un autre étalon fut traité à Saint-Jean de Marsacq ; mais celui-ci, en raison de la complication de phymosis et paraphymosis et surtout du degré d’ancienneté de la maladie, a nécessité d’autres soins. Outre la castration et les mouchetures, on a fait sur le fourreau et le pénis des frictions,