DU BOIS-HUS
ombien de livres dorment dans la poussière
des bibliothèques, qui confirment le vers-proverbe
de Terentianus Maurus ! J’en
veux rappeler aujourd’hui un des plus
curieux et des plus inconnus ; car je compte pour
rien la courte et dédaigneuse mention que lui consacre
Viollet Le Duc, dans sa Bibliothèque poétique.
M. Arthur de la Borderie, à qui l’histoire et la littérature
bretonnes sont redevables de tant de recherches
heureuses, m’a signalé le précieux déshérité, et sa
qualité de gentilhomme breton n’a pas été le seul titre
du sire du Bois-Hus à notre sympathique indulgence.
Il y avait assez de mérite poétique dans les
inventions et dans le style de notre brave compatriote,
pour qu’il eût droit au laurier posthume que
je pose aujourd’hui sur son front.
Le triple poème de Du Bois-Hus est destiné à célébrer l’heureuse venue au monde de Louis XIV. Diverses causes, que l’auteur n’a pas pris soin de nous expliquer, empêchèrent qu’il parût à son heure, et le