Ont adoré nostre victoire ;
Ils sçavent ce que peut le bras de Godefroy,
Dont la seule mémoire
Suffit pour les combattre et leur donner l’effroy.
Du Bois-Hus aborde résolument l’histoire de son temps ; le triomphe de Louis XIII sur l’hérésie lui inspire un vers superbe :
Une divine haine
Luy mit l’Eclair aux yeux et la Foudre en la main.
et une strophe d’une beauté à peu près égale, qui débute par la traduction du mot célèbre de César, et finit par un trait d’une familiarité presque sublime :
Il alla, vit et vainquit tout,
D’un bout du Loire à l’autre bout,
Sur la Garonne et sur le Rhosne ;
Il establissoit mieux chaque église en son lieu,
Qu’il n’y fondoit son throsne,
Et suoit moins pour soy qu’il ne suoit pour Dieu.
Cet ordre d’idées religieuses et guerrières porte bonheur à Du Bois-Hus ; il dit encore à Louis XIII, le soldat de Marie :
Allez porter son nom et nos lys en tout lieu.
Le voyage que le roi a fait en Europe, « est une promenade en un bois de lauriers. »
Vous diriez qu’il n’a fait qu’aller déraciner
Une forest de palmes,
Qui n’avaient des rameaux que pour le couronner.