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FRANÇOIS AUFFRAY

Garde toy du caquet à l’office divin ;
Dieu chasse de chez luy toute cajollerie,
Ne l’y rameine pas, crainte de sa furie :
Celles qui faschent Dieu feront mauvaise fin.

Les trois citations qui précèdent permettent déjà de réviser l’arrêt sévère infligé par Colletet et M. Ropartz à François Auffray ; à ceux qui voudront mieux connaître le poète, le disciple de Ronsard, nous indiquerons une étude approfondie, qui a paru dans une précédente publication de la Société des Bibliophiles Bretons[1].

Olivier de Gourcuff
  1. Tome ii des Mélanges historiques, littéraires et bibliographiques.