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INTRODUCTION
l n’y a pas eu de grand poète, en Bretagne,
depuis les bardes inconnus dont
M. de la Villemarqué s’est fait l’interprète
habile et ému, jusqu’à Auguste Brizeux, l’initiateur
et le modèle de la poésie intime et locale, l’émule de William Cowper et du Gœthe d’Hermann et Dorothée. Mais, à défaut des poètes qui tracent un sillon enflammé ou laissent traîner une
douce lueur d’étoiles, la Bretagne a vu naître et se
consacrer à la Muse, des dernières années du XVe siècle aux premières du XIXe, bien des talents ingénieux
et aimables, que les caprices de la mode et
l’éloignement de la capitale ont fait méconnaître
ou oublier.
A