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CHAPITRE VII


PORTRAIT DE M. MCLEAVY BROWN. — LA QUESTION DES DOUANES.
L’EMPRUNT PROPOSÉ.


Il est sans doute curieux que l’homme qui a joué un rôle prépondérant en Corée, pendant ces dernières années, soit un Anglais, l’un de ces rejetons de l’Empire, dont la génération présente contemple l’œuvre avec satisfaction. Il y a environ trente ans que M. McLeavy Brown fit sa première apparition en Chine. Parmi les Anglais dont la réputation est associée aux problèmes et à la politique de l’Extrême-Orient, son nom apparaît presque aussi en vue que celui de son collègue, Sir Robert Hart, l’inspecteur général des Douanes impériales maritimes chinoises. Appuyé par les Douanes chinoises pour un service spécial, M. McLeavy Brown a consacré de nombreuses années de sa vie aux difficultés financières qui assiègent la Corée, occupant tout d’abord la double situation de trésorier général et de commissaire en chef des Douanes. Dans les dernières années, l’activité de M. McLeavy Brown s’est restreinte à l’administration du service des Douanes, où, bien que dépossédé de la position unique et prépondérante qu’il occupait comme con-