Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/139

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du palais, qui furent aisément mis dehors sur l’ordre du commissaire en chef des douanes. Alors ces individus, déchirant leurs vêtements, coururent vers le palais en criant qu’ils avaient été battus et honteusement maltraités.

À la suite de cela, on demanda la destitution du commissaire en chef. M. Gubbins prit en mains l’affaire avec grande diligence et consentit, sous certaines conditions, entre autres un délai suffisant pour déménager et la désignation des nouveaux terrains, à ce que l’empereur acquît la Légation anglaise et les bâtiments des Douanes, qui étaient évidemment nécessaires à l’achèvement du nouveau palais. En réalité, la Légation anglaise, qui domine directement le palais inachevé, est beaucoup plus nécessaire à la tranquillité d’esprit de l’empereur que les bâtiments des Douanes, qui se trouvent en contre-bas. Il est donc évident que l’attaque était plutôt dirigée contre M. McLeavy Brown lui-même, par une tourbe de fonctionnaires du palais, que contre sa maison. Néanmoins, il a toujours été visible, depuis que l’empereur est venu s’installer à l’abri des légations, qu’il ne pouvait y avoir de place suffisante pour lui, dans le quartier étranger, sans empiéter sur le terrain de celles-ci. Les légations occupent une situation merveilleuse sur la seule réelle élévation qui existe dans la partie centrale de Séoul et l’empereur, maintenant qu’il est venu là, doit ou bien se contenter d’une situation où règne la malaria, au pied, pour ainsi dire, des étrangers, ou bien absorber les légations et renvoyer ailleurs leurs occupants. Il a déjà déplacé le ministre allemand. Tôt ou tard, le ministre anglais et peut-être le ministre américain s’en iront également ; et le palais couvrira alors toute l’étendue de la colline, sauf l’emplacement de la Légation russe, dont