Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/207

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le premier à reconnaître combien le dévouement de son personnel a contribué au succès qu’il obtient.

L’importance du commerce américain en Corée est indéniable. Il est de caractère complexe, étudié de près et à fond, protégé par le ministre, soutenu énergiquement par les missionnaires américains, et dirigé par deux maisons de commerce, qui connaissent toujours les besoins de la Corée, avant que les Coréens eux-mêmes s’en soient rendu compte. C’est là, je pense, justement ce qu’il faut. Les témoignages de l’activité américaine, rien que dans la capitale, sont de toutes parts évidents. À Séoul, la compagnie des Tramways électriques, la compagnie d’Éclairage électrique et la compagnie des Eaux de source ont été créées par l’activité américaine, soutenue par la vivacité et l’acuité d’intelligence des deux concessionnaires dont je viens de parler, et renforcée des petits moyens diplomatiques mis en œuvre par le ministre américain. La concession du Chemin de fer Séoul-Chemulpo a également été obtenue par un Américain, M. Morse, l’agent de la Compagnie Commerciale américaine, et cédée par la suite à la Compagnie japonaise qui la possède aujourd’hui. Le privilège de la Banque nationale de Corée a de même été accordé aux Américains, et elle est à présent envoie de formation. La seule mine, en Corée, qui offre un rendement, est aux mains d’un syndicat américain ; et il faut dire en passant que le Dr  Allen, le ministre américain, possède une suffisante connaissance de la langue coréenne.

Il y a une forte colonie américaine en Corée, s’élevant au chiffre de deux cent quarante individus. Une centaine vivent à Séoul ; soixante-cinq sont employés à la mine américaine de Un-San ; trente-quatre habitent Pyong-yang ; cinq sont au service du gouvernement coréen ;