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Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/221

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supérieure. L’importance, aussi bien stratégique que commerciale, de la grande ligne du midi, convaincra forcément les Coréens de sa valeur très réelle.

Il y a environ quatre-vingts Français en Corée, dont quarante prêtres et un évêque. Trois dépendent du bureau du chemin de fer du Nord-Ouest ; deux sont aux Douanes coréennes ; deux ont des emplois aux mines impériales, et un est devenu conseiller juridique du gouvernement impérial. Un autre est attaché à l’École française ; un troisième dirige, admirablement et avec succès, les Postes coréennes impériales. Deux autres travaillent à l’Arsenal coréen, et la direction de l’Hôtel du Palais en occupe trois. La colonie française s’est récemment accrue d’un certain nombre d’ingénieurs, qui se sont adressés au gouvernement coréen dans l’espoir de trouver un emploi dans les bureaux du chemin de fer. Je n’ai pas compris ces visiteurs de passage dans mes chiffres.

La colonie allemande est peu nombreuse et insignifiante. Les Allemands ont toutefois obtenu la concession d’un chemin de fer de Séoul à Won-san. Une mine, concédée à un syndicat allemand, et située à Tong-ko-kai, a été abandonnée, avec une perte de milliers de livres sterling dépensées en machines et en outillage de mine. Les Allemands n’ont pas d’autre concession. Ils possèdent à Chemulpo une maison de commerce importante, qui a établi une succursale à Séoul. Ce qui distingue cette entreprise, c’est qu’il y a des Allemands, dans les deux maisons de Séoul et de Chemulpo, qui connaissent à fond la langue coréenne. Ceci, à mesure que le pays se développe, est un avantage ; et ce fait semble résumer admirablement la méthode sur laquelle le commerce allemand en Extrême-Orient est basé. L’orchestre de la cour