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les environs. La pêche, le long de la côte, nourrit une colonie de Japonais ; dans la province, on élève un grand nombre de bestiaux pour le marché, et on cultive la fève dans le pays d’alentour. Les exportations comprennent les fèves, les peaux et le poisson ; les importations sont la cérosine, les allumettes et les cotons. Il n’y a aucun commerce indigène direct avec le Japon. L’état actuel de Syong-chin indique qu’il a été autrefois une importante

VUE DU PARC D’UN NOTABLE CORÉEN AUX ENVIRONS DE SÉOUL

ville fortifiée. On y voit les ruines d’une haute muraille, surmontée de tourelles et de créneaux. Le temps, la pauvreté et l’incurie l’ont réduit à sa situation présente. La population indigène est peu nombreuse. Le mouillage n’est guère autre chose qu’une rade ouverte. Il est facile d’accès, bien creusé, et de fond excellent. Les navires tirant dix pieds peuvent mouiller à très peu de distance du rivage. Les brouillards et les grands