Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/93

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Si un certain respect est témoigné aux femmes de la classe moyenne, celles de la classe inférieure sont regardées avec mépris. Des occupations permises aux femmes de la classe moyenne, il en est deux que les femmes de basse extraction ne peuvent entreprendre. Elles ne peuvent remplir aucun poste au palais et

LA SALLE DES AUDIENCES IMPÉRIALES À SÉOUL

elles ne peuvent pas fabriquer de blagues à tabac. Elles peuvent se faire sorcières, jongleuses, saltimbanques, contorsionnistes, danseuses et courtisanes. Il y a cette grande différence entre les membres des deux plus vieilles professions que le monde ait connues : la danseuse termine habituellement sa carrière en devenant la concubine d’un noble riche ; la courtisane, par contre, ne la termine pas du tout.

Il est impossible de ne pas admirer l’activité et l’énergie de la femme coréenne. En dépit du mépris avec