CHAPITRE VIII
L’ŒUVRE DE RÉPARATION.
Au lendemain de la capitulation de Sheringam, il semblait que c’en était fait de Dupleix et de ses projets. Il avait essuyé coup sur coup les plus graves revers ; il avait perdu Arcate et presque toutes les places conquises naguère par d’Autheuil. Il n’avait plus de prétendant à opposer à Méhémet-Ali-Kan, puisque Chanda-Saïb avait été assassiné. L’armée du Carnate était prisonnière. Pondichéry, gardé par une centaine d’invalides, était hors d’état de résister à une attaque vigoureuse, qu’on croyait prochaine. Repoussé sur un étroit coin de terre, Dupleix n’avait plus en son pouvoir que les forteresses de Chinglepet, Villenour, Gingi, Tiravadi, qui formaient comme une ceinture de pierre autour de Pondichéry ; c’était là notre frontière, et les garnisons manquaient pour la défendre. En outre, les nouvelles qui