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Aimons-les celles-là, poètes !
À leurs pieds couchons nos verdeurs :
Nous verrons germer dans nos têtes
Les sonnets aux chaudes odeurs,


Les strophes aux rimes aîlées,
Le vers chatoyant et gaillard !
Peintre, aimons-les d’amours zélées :
Elles savent réveiller l’Art


Et l’Orgueil aux voix turbulentes,
Au fond des cœurs désespérés
Et dans les pulpes somnolentes
Des cervelets déphosphorés !


Vignette de fin de chapitre