Ces Indiens n’ont pas, à proprement parler, de gouvernement, mais chaque cabane obéit à un chef. Leurs chefs sont de la même race que les autres naturels, et n’ont point un pouvoir positif. Seulement ces sauvages obéissent mieux à ceux qui se sont distingués à la guerre, ce qui était le cas avec Konyan Bebe, dont j’ai parlé dans ma relation. Ils n’ont aucune loi ; mais c’est la coutume chez eux que les jeunes obéissent aux vieux.
Quand un Indien est tué par un autre, ce qui arrive rarement, les parents du mort s’empressent de le venger. Ils exécutent les ordres du chef de la cabane, mais de bonne volonté et sans qu’on puisse les y forcer.
CHAPITRE XIII.
Les femmes fabriquent les vases de la manière suivante : elles pétrissent, avec de la terre, une espèce de pâte à laquelle elles donnent la forme qu’elles veulent, et qu’elles savent très-bien colorer. Elles font sécher ces vases pendant un certain temps, les placent ensuite sur des pierres, les couvrent de bois sec, et les laissent ainsi dans le feu jusqu’à ce qu’ils soient comme du fer rouge : alors ils sont suffisamment cuits.
CHAPITRE XIV.