Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/109

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leurs cabanes, qui consiste en fortes pièces de bois et ressemble à une palissade, ces femmes tombèrent sur moi, m’accablèrent de coups, m’arrachèrent la barbe, en disant dans leur langue : Sche innamme pepike a e. Je te bats au nom de mon ami qui a été tué par les tiens.

Ils me conduisirent ensuite dans une cabane, et me couchèrent dans un Inni, où les femmes recommencèrent à me battre et à me maltraiter, disant qu’elles me mangeraient bientôt.

Pendant ce temps, les hommes étaient rassemblés dans une autre cabane, et buvaient leur boisson, nommée Kawi, en présence de leurs idoles, qu’ils appellent Tamerka[1], et ils chantaient en action de grâce de ce qu’ils m’avaient fait prisonnier, comme elles le leur avaient promis.

  1. Hans Staden écrit aussi Tammerka, Tammaraka et Maraka.