Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/144

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disposait de moi, et qui me faisait tout le mal possible, se hâta de s’y rendre. Les Indiens de ce village étaient ses parents et ses amis, il voulait venir à leur secours et reconstruire leurs maisons. Il emmena avec lui tous ses amis pour l’aider ; il avait aussi l’intention de rapporter avec lui de la terre à potier et de la farine de racines, pour célébrer la fête où je devais être mangé. En partant il n’oublia pas de recommander à Ipperu-Wasu, à qui il m’avait donné, de faire bonne garde ; car il se préparait à rester plus de quinze jours absent.