Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/155

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prouve bien que tu n’es pas un des leurs.

Ils me laissèrent ainsi pendant un certain temps, sans trop savoir en définitive si j’étais Portugais ou Français ; car, disaient-ils, j’avais une barbe rousse comme les Français, et tous les Portugais avaient la barbe noire. Dès que mon maître fut guéri, ils parurent avoir renoncé à me dévorer ; mais ils me gardaient avec soin, et ne me laissaient pas sortir seul.