Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/210

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empêcherait notre pêche, et que cependant je savais bien qu’il n’y avait rien à manger dans la cabane. Ces paroles me touchèrent, et je commençai à prier Dieu, qui m’avait si souvent comblé de ses faveurs, de leur accorder ce qu’ils demandaient, afin qu’ils vissent qu’il me protégeait : ce qui eut lieu en effet, car bien que la pluie tombât à six pas de là, elle n’arriva pas jusqu’à nous. Parwaa me dit alors : « On voit bien que tu as parlé à ton Dieu. »

Nous primes encore quelques poissons, et nous retournâmes au village, où ces deux Indiens racontèrent aux autres ce qui était arrivé : cela les remplit d’admiration.