Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/214

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Quand nous fûmes arrivés à ce village, ils m’offrirent en présent à un chef, nommé Abbati Bossange, en lui disant de ne pas me faire de mal et de ne pas souffrir qu’on m’en fît, car mon Dieu punissait cruellement ceux qui me maltraitaient ; ce qu’ils avaient eu occasion d’éprouver pendant le temps que j’avais passé parmi eux. Je lui dis, de mon côté, que mon frère et mes amis devaient venir avec un vaisseau plein de marchandises, que j’en donnerais à ceux qui me traiteraient bien, et que mon Dieu m’avait promis qu’il arriverait bientôt. Cela leur plut beaucoup. Le roi m’appela son fils, et m’envoya à la chasse avec les siens.