Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/282

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dessus des autres ; chacune avait sa place dans la cabane, son foyer et ses racines ; et celle avec qui il vivait dans le moment lui préparait son repas.

Les garçons vont à la chasse dans un âge très-tendre : chacun rapporte à sa mère ce qu’il a tué. Elle le fait cuire, et le partage avec les autres ; car toutes les femmes vivent fort bien entre elles. Ils ont l’habitude de se donner les uns aux autres les femmes dont ils ne veulent plus. Ils en usent de même à l’égard de leurs filles ou de leurs sœurs.