Aller au contenu

Page:Haraucourt - L’Âme nue, 1885.djvu/242

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



À quoi bon les baisers si l’amante charnelle
Rêve de trahisons dans nos bras épuisés ?
Impuissante à donner l’oubliance éternelle,
Si la volupté ment et couve sous son aile
Tous les dégoûts que l’âme a voulu fondre en elle,
Amour, masque des sens, à quoi bon les baisers ?