Lisons maintenant le message et nous avons :
V. enw. lrw. prxenmrvjccrwx PKV. J.
M. ven. cin. giovedimattino……
C’est-à-dire : « M. ven. cin. giovedi mattino… » En italien, naturellement. Si nous reconstituons les mots qui suivent « M » et qui ont été abrégés, nous avons « venti cinque ». Traduisons en français : « M. vingt-cing jeudi matin… »
— « M. 25 » ! s’exclama Édouard. Le numéro du fameux espion ?
— Exactement. Tu vois la découverte formidable que nous venons de faire.
— Nous avons « M.25 » !
— Pas si vite ! Il reste bien du mystère. Que fera M. 25 jeudi matin, c’est-à-dire demain ? Et puis, nous n’avons pas déchiffré les dernières lettres : PKV. J. Qu’en penses-tu ?
— Vous avez déjà découvert que « J » désigne Jacopo.
— Parfait !
— Maintenant. Attendez !… P…K…V… D’après votre alphabet, P représente G ; K égale B et V se met à la place de M… Donc, on a : GBM… Sapristi !… Qu’est-ce que ça veut dire ?… G…B…M… Ah ! j’ai une idée… Mais, c’est pas ça…
— Dis toujours.
— Si « G » signifiait Gerardino ; « B », Belvedere et « M », Morona ?