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Page:Hatin - Histoire politique et littéraire de la presse en France, tome 2.djvu/102

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gers qu’il n’y avait point d’état considérable chez nos voisins où l’on ne fît, et souvent dans plus d’une de leurs villes, quelque pareil ouvrage. Dans cet espoir, il propose de réduire les Affiches à certains chefs, et indique l’ordre que l’on pourrait suivre dans leur classement, afin qu’il y eût une espèce d’uniformité entre les différents recueils. Ainsi le 1er article serait consacré à ce qui concerne la société chrétienne, le 2e à ce qui fait loi en France, le 3e à ce qui vient de la justice séculière ou ecclésiastique, le 4e aux sciences et aux lettres, le 5e aux ventes d’offices, de terres, de maisons, de meubles, etc. ; le 6e aux spectacles, le 7e aux choses perdues, le 8e à tout ce qu’on propose de nouveau en fait de remèdes ou d’inventions de mécanique, le 9e aux finances, c’est-à-dire aux affiches concernant les fermes générales, les sous-fermes, etc. ; enfin dans un 10e et dernier article viendraient se ranger les affiches des choses qu’on ne peut pas prévoir, ou les affiches qu’on ne peut pas réduire à certains chefs généraux, ni par conséquent classer dans les articles précédents.

Après tout, dit-il en terminant, une table générale réduite à ces dix articles, et donnée à la fin du dernier recueil de chaque année, aurait son agrément, et peut-être son utilité. Bien des gens seraient bien aises de trouver ainsi le catalogue de tout ce qu’on aurait cru devoir afficher le long de l’année. Et la conférence de ce qu’il y en aurait de plus ou de moins en chaque genre une année que l’autre ferait peut-être mieux connaître que