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Page:Hatin - Histoire politique et littéraire de la presse en France, tome 2.djvu/104

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plus portatif et plus propre à être conservé, parce qu’on le donnera couvert d’un papier sans le rogner pourtant, afin que ceux qui voudront l’avoir l’aient en état d’en faire relier plusieurs ensemble, ou de trois mois en trois mois, ou de six en six, ou peut-être à la fin de l’année. Le libraire s’est laissé aller à l’avis de gens qu’il croit plus sages que lui, et il redonne dans ce volume ce qu’il avait déjà donné in-4o. » — Le no 9 est du 7 juillet.


Pour qu’on ait une idée de l’intérêt de ce recueil vraiment curieux, nous en analyserons quelques articles. Ainsi nous avons remarqué :

Une ordonnance du roi du 5 février 1716, par laquelle il est accordé à l’Hôtel-Dieu de Paris, « pour le bâtiment des nouvelles salles et pour la subsistance des malades, un neuvième par augmentation des sommes que l’on recevait jusque-là et que l’on recevrait à l’avenir pour les places et entrées aux Opéra, Comédies et autres spectacles publics qui se jouaient à Paris par la permission de Sa Majesté, sans aucun retranchement ni diminution sous prétexte de frais ou autrement. Et l’on commença en effet le 10 février à prendre à la Comédie 20 sols aux places où l’on en prenait 18, 40 à celles où l’on en prenait 36, et 4 liv. où l’on prenait 3 liv. 12 sols ; ainsi à proportion tant à la Comédie qu’aux autres spectacles publics. »