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Page:Hatin - Histoire politique et littéraire de la presse en France, tome 2.djvu/134

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L’article, en effet, fut anéanti, et il ne s’en trouve plus trace dans le numéro tel qu’il fut publié ; il y est remplacé par deux alinéas, dont l’un, extrait d’une lettre de Provins, est relatif à des modifications à apporter à la flûte traversière pour en renforcer les sons, et l’autre vante les merveilleux effets d’une tisane éprouvée contre les rhumatismes et la paralysie.


En résumé les deux Affiches, rédigées parallèlement, ont, sous le rapport littéraire, nous le répétons, une véritable importance, que leur titre ne laisserait guère soupçonner, notamment celle de Querlon, à qui l’on ne rend pas aussi volontiers justice qu’à l’abbé Aubert. « Ce Querlon, dit La Harpe dans sa Correspondance russe, est un bavard, qui écrit, dans un style platement bourgeois ou ridiculement burlesque, des annonces de livres à acheter ou de maisons à vendre. » Querlon n’aurait-il pas assez admiré, assez chaudement prôné les œuvres de La Harpe ? ou faut-il chercher les motifs de ce jugement dans les circonstances où il a été porté ? C’est dans le compte-rendu d’une traduction de Perse, « auteur intraduisible », par de Sélis, qu’on rencontre cet arrêt. « Les notes du nouveau traducteur, dit La Harpe, et la préface, sont pleines de raison et d’instruction ; on est fâché d’y trouver que M. Querlon, auteur des Affiches de Province, est un