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de pareils ouvrages qui ne sortiraient point d’une main mercenaire pourraient être très-bons. »

Journal anglais (1775-78, 7 vol. in-8o), contenant les découvertes de la science, des arts libéraux et mécaniques, les nouvelles philosophiques, littéraires, économiques et politiques, des trois royaumes et des colonies qui en dépendent.

Querlon parle ainsi de cette feuille :

« À juger du fond de ce nouveau journal, dont nous avons sous les yeux le premier cahier, il a d’abord, comme étranger, et surtout comme Anglais, le mérite du caractéristique, qui le rend à plusieurs égards déjà plus curieux et plus neuf que tous nos journaux français, puisque la plupart ne font que se répéter, et n’apprennent guère autre chose qu’à former son opinion sur celle du journal qu’on adopte, et qui n’est pas toujours la plus sûre. Ici, les vies des poètes anglais, dont on promet une suite, et dans lesquelles il y a toujours quelques singularités, puis les découvertes d’une nation très-instruite, et à qui nous en devons déjà tant, telles… : tout cela vaut bien, ce me semble, des extraits d’ouvrages rebattus partout, de médiocres poésies, etc., etc. »