dateurs de l’Esprit des Journaux furent plus habiles et plus heureux.
Nous avons déjà cité[1] l’opinion de M. Sainte-Beuve sur cette feuille. « C’était, dit-il, une espèce de journal (soit dit sans injure) voleur et compilateur, qui prenait leurs bons articles aux divers journaux français, qui en traduisait à son tour des principaux journaux anglais et allemands, et qui en donnait aussi quelques-uns de son crû, de sa rédaction propre. Voilà un assez bel idéal de plan, ce semble ; l’Esprit des Journaux le remplissait très-bien. »
Les matières y sont classées dans un ordre méthodique : Articles de critique littéraire, extraits des différents journaux, dont les jugements sont souvent rapprochés et fondus ; — Causes célèbres et questions de Droit ; — Mélanges ; — Poésies fugitives ; — Académies, séances de diverses sociétés ; — Spectacles ; — Histoire naturelle, Physique Chimie, Botanique ; — Médecine, Chirurgie ; — Agriculture, Économie, Industrie, Commerce ; — Traits de bienfaisance, de justice et d’humanité ; — Anecdotes, singularités ; — Bibliographie de l’Europe ; — Musique ; — Catalogue des livres nouveaux.
Ce simple sommaire suffirait pour donner une idée de l’abondance et de la variété des matériaux que renferme cet immense recueil.
- ↑ Tome Ier, Introduction, page XXI.