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ouvrages les plus récents qui se trouvent annoncés dans ces sortes d’écrits. C’est par là qu’il réunit le double avantage de faire connaître à la fois et l’auteur et le journaliste. Mais son objet principal est de fondre en un seul différents extraits, de les comparer ensemble, de réunir les suffrages des journalistes ou de montrer leurs dissemblances, de discuter les motifs qui ont pu les engager à porter tel ou tel jugement ; en un mot, disent ses auteurs, d’appuyer leurs décisions de manière à prouver évidemment au lecteur qu’ils n’ont pour base de leur opinion que la vérité, mais une vérité que le poison de la flatterie ne souille point, et que le souffle de l’envie n’altère jamais.

Il m’a paru que jusqu’à présent ils ne se sont point écartés de cette voie louable. C’est la modération et l’impartialité qui dirigent leur plume ; jamais ils ne la trempent dans le fiel de la satire. »

Selon Barbier, le Journal des Journaux n’aurait paru que de janvier à avril 1760, et formerait seulement 2 vol. in-8o. Ses rédacteurs étaient l’abbé Regley, de Caux et Portelance.


En 1770, d’Açarq, à qui la Wasprie a fait une sorte de célébrité, publia un Portefeuille hebdomadaire, qui, d’après le témoignage de Querlon, n’était pas sans valeur. L’objet de cette feuille, dit ce critique, était principalement de réaliser le plan du