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doctrine, le dogme et la morale, les libertés de l’Église gallicane et les maximes du royaume. En effet, on rend compte, dans ces mémoires, de tous les écrits faits pour défendre la vérité et pour combattre l’erreur, non-seulement en France, mais encore à l’étranger, écrits dont ni les Journaux des savants ni les autres ouvrages du même genre ne faisaient aucune mention ; on en donne des analyses courtes, mais exactes et judicieuses ; on met sous les yeux les preuves par lesquelles les auteurs de ces écrits établissent les vérités dont ils prennent la défense, et renversent les erreurs qu’ils combattent ; enfin l’on fait connaître les auteurs eux-mêmes, après leur mort, avec des détails qui peuvent être d’un grand secours pour les continuateurs de l’histoire littéraire de la France. »

Les Nouvelles ecclésiastiques circulèrent d’abord manuscrites ; c’est du moins ce qui paraît résulter de l’intitulé d’un volume qui, à la Bibliothèque impériale, précède la collection : Nouvelles ecclésiastiques, depuis l’arrivée de la Constitution en France jusqu’au 23 février 1728, que lesdites Nouvelles ecclésiastiques ont commencé d’être imprimées (in-4° ; s. l. n. d.). La collection de la Bibliothèque impériale, la plus complète que nous connaissions, de 1728 à 1798, forme 71 vol. in-4o, reliés en 26. L’année 1793 porte l’adresse de Paris, Leclère, et les années 1794-1798 celle d’Utrecht, J. Schelling. On a