Page:Hatzfeld - Dictionnaire, 1890, T1, A-B.djvu/13

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ABS If au commencement du xvii" s. De toi il m’aurait abutée, HARDY, Théag. et Charicl. l""" j. iv, 1. II. V. pron. S’ — , faire acte d’al)sence. S’ — d’un lieu. — de l’école. Il s’est absenté sans permission, n ne servit de ’II..., à ceux qui avaient voulu demeurer neutres, de s’être sentes de l’élection, volt. Ch. XII, ’S. •absIDAL, ALE [âp’- si-d ;il] adj. ÎKFVM. Dérivé de abside, § 238. || Ne’olog.]

! j Oui tient à l’abside. Chapelles absidales, qui s’ouvrent 

r l’aljside. ABSIDE [âp’-sid’] s. f. > M. Emprunté du lat. absida, m. s. || 1690. furet.] micycle formant le fond des basiliques païennes, I il" vint le sanctuaire des basiliques chrétiennes. |1/’ . ’ //. [ 1. Partie correspondante des églises postérieures, elle n’est qu’une simple chapelle. I 2. Chapelle en hécvcle à l’extrémité du transept ou de la nef. "ABSIDIOLE [ap’-si-dyôl ; en vers, -di -ô-le] s. f . jKTYM. Dérivé de abside, § 239. || Ne’olog.] ÎJ Petite abside. (Se dit spécialement des chapelles en micycle construites sur les bras du transept.) ABSINTHE [âp’-sinf] s. f. [masc. aux xvi« et xvii" s. S Ô50).

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tym. Emprunté du lat. absinthium, m. s. Au xii" s.

ti’ouve absinoe {Serm. de St Bern. p. 47, Fœrster), où c représente le son du t dans thium, forme maintenue sqn’au xviie s. (nicot, cotgr.)] i’ 1" Plante aromatique très amère, de la famille des imposées. (F. aluine.) 2« Liqueur faite avec les feuilles de l’absinthe. Boire 1— . Il Fig. Amertume. Leur style est mêlé de fiel et d’— , nu. 5. I Vieilli. Au masc. Tout le fiel et tout 1’—, malii. icn.s . à Mme de Rambouillet. "ABSINTHE, ÊE [âp’ -sin-té] adj. [ÉTYM. Dérivé de absinthe, § 118. || Néolog.] Il Mélangé d’absinthe. Liqueur, tisane — .

  • ABSINTHIQUE [âp’-sin-tîk’] adj.

I^KTYM. Dérivé de absinthe, § 228. || Ne’olog.] I Qui a rapport à la liqueur de l’absinthe. Empoisonnent — . ABSOLU, TJE [âp’-sô-lu] adj. K l’YM. Emprunté du lat. absolutus, m. s. || xi s. En France solue, Roland, 2311. | xV s. (Dieu est un) nom... abso- , l>onait français, 3.] I Qui n’est soumis à aucune condition, à aucune restricn. Un Dieu, maître — de tout, corn. Polij. iv, 6. Vérités îolues. Sens — (par opposition à relatif). J’appelle — tout qui contient en soi la nature pure et simple que l’on cherche, se. Règles pour la direct, de l’esprit, 6. Nécessité — . | •’ ^. (Philos.) L’— , ce qui existe indépendamment de toute ndition. | (Alchimie.) Agent suprême des transformaus des corps. La recherche de 1’—. || P. anal. Pouvoir — . r — pouvoir vous ignorez l’ivresse, rag. Ath. IV, 3. Le is puissant des dieux, — sur la terre, — dans les cieux, RN. Psyché’, iv, 3. | — sur {vieilli), qui a un pouvoir alilu sur. n n’était peut-être pas assez — sur les grands seieurs de son royaume, corn. Cid, exam. Fig. Mes yeux sur tre âme étaient plus absolus, Rac. Andr. m, 2. | Un caractère —, qui ne souffre pas d’opposition. D’un ton — , mol. sav. 1, 3. Il (Gramm.) Génitif, ablatif —, sorte de propoion, oîi le verbe est remplacé par un participe ou un Ijectif attributif, mis au génitif en grec, à l’ablatif en tin. I (Chimie.) Alcool —, pur, sans mélange. ABSOLUBIENT [âp’-so-lu-man] adv. jÉTYM. Composé de absolue et ment, § 724. Absoluement icore dans fr. de sales, Introd. à la vie dév. ii, 17 ; CHEL. écrit absolument. || xiv s. oresme, Éth. 42 .] D’une manière absolue. Cléopâtre, qui crut régner plus — us ses enfants que sous son mari, boss. Hist.univ. i, 9. jlnpables de savoir certainement et d’ignorer — , paSC. Pens. i, 1 . n mot employé —, sans que rien en restreigne le sens. — riant. | Famil. Tout à fait. C’est — faux, n ne fait — rien. ABSOLUTION [ap’-sô-lu-syon ; en vers, -si-on] s. f. [ÉTYM. Emprunté du lat. absolutio, m. s . xii^ s. Dia- /. Grégoire, p. 268, Fœrster.]

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Exemption de la peine, de la responsabilité encourue, minel qui entend une sentence d’ — ou de mort, bourd. ns. Incert. du salut. (Théol.) Rémission des péchés, tribunal de la pénitence. Donner 1’— indifféremment à is ceux qui la demandent, pasc. Prov. 10. Recevoir l’ — , 13 ABS ABSOLUTISME [ ;ïp’ -sù-lu-tïsm’] s. m . [ÉTYM. Dérivé du lat. absolutus, §265. || Ne’olog.] Il 1" Régime où le souverain a un pouvoir absolu. Il 2" Manière d’être d’un esprit, d’un caractère absolu. ABSOLUTISTE [àp’-s o-lu-tïst’] adj. [ÉTYM. Dérivé de absolutisme, § 265. || Néolog.] Il Conforme à l’absolutisme. Théorie — . Substantivt. Partisan de l’absolutisme. ABSOLUTOIRE [âp’-so-lu-twar] adj. [ÉTYM. Emprunté du lat. absolutorius, felatif à l’acquittement. || 1321. Lett. de Ph. le Long, dans godef. Suppl. Admis ACAD. 1718.] Il (Droit [vieilli], Théol.) Qui porte absolution d’une faute, d’un péché. Sentence — . Bref — . ABSORBANT, ANTE [âp’-sôr-ban, -bânt’] adj. [ÉTYM. Adj. particip. de absorber, § 47. || 1751. encycl.] Il 1° Qui a la propriété de faire ! pénétrer et de retenir dans sa substance les liquides , les gaz. Pouvoir — de la peau, de la muqueuse digestive. Substances absorbantes, et, ellipt, s. m. . Des absorbants, substances qui s’imbibent (charpie, amadou) ou qui neutralisent les acides sécrétés (magnésie, bismuth). || P. anal. Pouvoh- — des corps, propriété qu’ils ont de retenir les rayons caloriques ou lumineux. Il 2" Fig. Néolog. Qui prend qqn et l’occupe tout entier. Une passion — . Des soins absorbants. ABSORBEMENT [âp’-sôr-be-man] .f. m . [ÉTYM. Dérivé de absorber, § 145. || Admis acad. 1878.] il État d’une âme absorbée. L’ — en Dieu. Dès les premiers absorbements, l’âme n’a qu’une vue de foi confuse, u^" guyon, Interpr. sur le Cantique, vi, 4. ABSORBER [ap’ -sôr-bé] v. tr. [ÉTYM. Emprunté du lat. absorbera, m. s. L’anc. franc, avait aussi la forme pop. asorbir et la forme demi-savante absorbir. || xiii^ s. Vie d’Edouard le Conf. 2119.] Il 1° Faire pénétrer et retenir dans sa substance un liquide, un gaz. L’éponge absorbe l’eau. Le grand abîme absorba toutes les eaux superflues, buff. Théorie de la terre, 2. L’estomac avait absorbé le poison. || P. anal. Les parties vertes de la plante absorbent de l’acide carbonique. Un corps qui absorbe de la chaleur, de la lumière, qui retient les rayons caloriques, lumineux. La disposition des corps à réfléchir les rayons d’un certain ordre et à — tous les autres, volt. Lett. philos. 16. Il Fig. La petite durée de ma vie absorbée dans l’éternité, pasc. Pens. xxv, 16. Il 2° Fig. Prendre complètement (qqch) . Le jeu a absorbé sa fortune. Toutes ces nations... absorbèrent peu à peu les richesses des Romains, montesq. Rom. 18. Un parti avait absorbé la nation, puis ime famille le parti, un individu la famille, volney, Ruines, 11. || Prendre qqn et l’occuper tout entier. Votre cœur, absorbé par une amitié qui n’eut jamais d’égale..., j.-j. rouss. Nouv. He’l. ii, 2. ABSORPTION [ap’-sôr-psyon ; en vers, -psi-on] s. f. [ÉTYM. Emprunté du lat. absorptio, m. s.

1751. encycl.] Il 1» Action d’absorber. L’— digestive. L’ — de la pluie par la terre. | (Distill.) Accident par lequel le liquide où plonge le tube abducteur pénètre dans le vase d’où se dégage la vapeur ou le gaz. | L’— par certains corps des rayons caloriques, lumineux. Il 2° Fig. V— du capital par les intérêts. || L’— de l’âme en Dieu. "ABSORPTIVITÉ [âp’-sorp’-li-vi-té] s. f . [ÉTYM. Dérivé du lat. absorptus, part, passé de absorbere, § 256. || Ne’olog.] Il Propriété qu’ont certains corps d’absorber les liquides, les gaz. ABSOUDRE [âp’-soudr’] v . tr . [ÉTYM. Du lat ! absolvëre, ?n. 5. devenu ’*asolvre, g 290, asoldre, § 465, asoudre, § 459, et, par retour à l’orthogr. lat. absoudre, § 502. (F. pour la conjugaison, § 648.)] I. Vieilli. Dégager. Absous de leurs promesses, rab. i, 20. (Alexandre III) excommunie l’Empereur et absout ses sujets du serment de fidéUté, volt. Ann. de l’Emp. 1160. {Cf. absolu.) II. Exempter de la peine, de la responsabilité encourue pour un acte qui tombe sous la loi. {Syn. acquitter.) Il fut absous à cause de sa jeunesse. Tels arrêts nous déchargent et nous renvoient absous, qui sont infirmés par la voix du peuple, la br. 12. || Fig. C’est aux bienfaits seuls d’ — la richesse, THOMAS, Êp. Eymar. Spe’cialt. (Théol.) Remettre les péchés. (Jésus-Christ) absout la pécheresse qui baigne ses pieds de larmes, B. de st-p. Et. de la nat. 14. ||