Page:Hatzfeld - Dictionnaire, 1890, T1, A-B.djvu/47

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AFF |1> (Droit du moyen âge.) Assimilation légale des 1 i(^ d’un premier lit à ceux qui peuvent venir d’un 1 i ;iii mariage. 1 J /’/V/. Action d’attacher à une association mère des > il (ions analogues. L’ — des académies de province àl’Adiie française. L’ — de plusieurs loges maçonniques. |{ Ac- j 1 ;ui ;icher qqn comme membre à une association. Son tiers ordre, à une loge maçonnique, à une société secrète. j’FlLlER [à-fi-lyé ; en vey^s, -l i-é] v . tr . Emprunté du bas lat. affillare, m. s. de filius, ’• . Il xiv" s. Après avoir affilié le roy Loys comme son NNET, Arbre des batailles, 145.] > ;ins le droit du moyen âge.) Adopter pour fds ’(]. Attacher à une association mère des asso- . M wuialogues. L’Académie française s’étaitaffilié plusieurs 1 mies de province. Loges maçonniques affiliées. || Attacher iDiiune membre à une association. Être affilié à une se secrète. || S. m. Les principaux affiliés. ’ rriLOlR [à-fi -lwàr] s. m . Dérivé de affiler, § 113. || Néolog.] nment qui sert à affiler le tranchant d’un outil, I ’liuteau. ’. ^FILOIRE [à-fi-lwàr] s. f. ’^M. Dérivé de affiler, § 113. || xvi*^ s. ciiassignet, . ). ;m lecteur.] il lie à aiguiser. || Spëcialt. S. f . pi. Réunion de

!i s à aiguiser fixées dans un montant en bois et 

’ i( .i donner le fd à des outils de formes diverses. " . 1 ieilli. Cette — de bonnes grâces, beroalde, Moyen j’Tr/tir, p. 26, Jacob. aPINAGE [à-fi-nàj’] s. m. i’-M . Dérivé de affiner, § 78. || 1390. Affinage de l’ar-Xlrdonn. vu, 371.] j eti(jn d’affiner. ^ Action de rendre fin. L’— du ciment, action de le he en poudre fine. | L’ — de la terre, action de la diviur la rendre meuble. | L’ — du chanvre, du lin, action M’endre plus délié, à l’aide de peignes à dents fines. | - is clous, des épingles, action d’en aiguiser la pointe.

! Opération par laquelle on rend une matière pure, 

1 l(’q'ageant des éléments étrangers. L’ — des métaux. - 1 sucre, du salpêtre. L’ — du verre, par lequel on chasse lies de gaz qu’il peut contenir, et on le rend part omogène. | L’— de la fonte, opération par laquelle 1 ransforme en fer. (V. raffinage.) Dernière façon par laquelle on donne le fini à un V . L’— des draps, la dernière tonte, j (Reliure.) Colel’uiie bande de papier, de parchemin sur le plat r vre, pour en rendre l’attache plus solide et plus fine. i FINEMENT [à-f ïn’-man ; en vers, -fi -ne-. ..] s. m. É M. Dérivé de affiner, § 145. || (Au sens de trompe- .) !526. BOURDiGNÉ, Pierre Faifeu, 119.] s.ction d’affiner, état de ce qui est affiné. L’— d’un Fig. Vieilli. V— des esprits, Montaigne, m, 9. Vieilli. Action de tromper qqn, en usant de finesse. INER [à-fi-né] V. ir. M.Composédeàetfin2,§§194et196. || xiiies. , li fins, li afinez, ruteb. i, 220.] 1» Au propre.

1. Rendre fin. — le ciment, le rén 

poudre fine. — les épingles, en aiguiser la pointe. hanvre, le rendre délié à l’aide d’un peigne à dents 2. Rendre une matière pure en la dégageant des nts étrangers. — les métaux. — le plomb, en dégager it qui y peut être allié. — le sucre, le salpêtre. ( V. raf-

! 

Fig. L’or fin de ses cheveux, Pour le bien —, (il) le dans ses yeux, r. belleau, il, 111. | 3. Rendre fini Mil une dernière façon. — le drap. || P. anal. Le affine (achève de se faire) à la cave. i-uj. Rendre plus délicat. S’— le goût. La conversaine l’esprit. ’ ieilli. Tromper en usant de finesse. Maître Mitis Pomide fois les trompe et les affine, la f. Fab. m, 18. Quelque tu sois, tiens-toi pour affiné, coRN. Place Royale, ni, 2. ’INERIE [à-fïn’-ri ; en vers, -fi-ne-...] s. f. M. Dérivé de affiner, § 69. || 1552. Affineries de fer, . de Henri II sur l’exploit, des mines.] Usine où l’on affine (les métaux). | Petite forge 47 AFF tire le fer en fil d’archal. Fer affiné mis en rouleau. AFFINEUR [à-fi-neur] s. m. [ÉTYM. Dérivé de affiner, § 112. || xivc s. En suivant le dict des mineurs Et la façon des affineurs, Traite d’alch. dans UTTRÉ.] I. Celui qui affine (les métaux, etc.) . II. Anciennt. et dialect. —, affineuse, celui, celle qui trompe. Grans affineurs, en affinant les fins. Vous mourrez jeunes. Ane. Poes. franc, xi, 305. Je crus aussi pouvoir U regarder comme une affineuse sans pareille, G. SAND, Maillées sonneurs, p. 243, Lévy. AFFINITÉ [à-fi-ni-té] s. f. [ÉTYM. Emprunté du lat. affinitas, voisinage et parenté par alliance, affinité. || xiie s. Dens les affinitez de Normandie, BENEEiT, Ducs de Norm. 34235. | xiiio s. Par Ugnage ou par affinité. Livre dejostice,^.

Afinité d’amor, beauman. v, 19.] 

Il 1° Parenté par alliance. Specialt. — spiritueUe, parenté spirituelle du parrain ou de la marraine avec l’enfant. Il 2° Fig. Tendance à se rapprocher, à s’unir. Nous avons... un rapport intime et une secrète — avec Dieu, boss. D.d’Orl. L’ — d’une science avec une autre. L’ — de deux sons, qui tendent à former une consonance. | L’— chimique, tendance de deux corps à se combiner. Fig. Goethe vient de faire paraître un roman intitulé « les Affinités de choix », STAËL, Allem. II, 28. AFFINOIR [à-fi -nwàr] s. m. [ÉTYM. Dérivé de affiner, § 113. || xvio s. L’affinoir ou il forge, trempe et acere ses sagettes, r. belleau, ii, 106.] Il 1° Vieilli. Usine où l’on affine les métaux. Il 2o Sorte de peigne à affiner le chanvre, le lin.

  • AFFIQUAGE [à-fi-kàj’] s. m.

[ÉTYM. Forme normanno-picarde de affichage, au sens de action de piquer, §§ 16 et 391. || Néolog.] Il Opération qui consiste à parer, à embellir les broderies au point d’Alençon après le blanchissage, à l’aide de pattes de homards de différente grosseur, et garnies de leurs dents, qu’on passe dans tous les points. AFFIÛUET [à-fi-kè] s. m . [ÉTYM. Dérivé (§ 133) de affique, forme normannopicarde de affiche, §§ 16 et 391. || xm^ s. Monile : affiquets, dans CHASS.NT, Petit Gloss. lat. -franç. p. 55.] Il Chose menue qu’on fixe. il 1" Ornement qui se fixait dans la coiffure. || P. ext. Auplur. Menus objets d’ajustement. Elle ne porte que des affiquets. Pourquoi tous ces affiquets ? Quel attirail de points, de rubans, d’affiquets ! Tii. CORN. Comt. d’orgueil, i, 1 . Il 2» Petit étui que les femmes portent à la ceinture en tricotant et où elles fixent leurs aiguilles. AFFIRMATIF, IVE [à-fir-mà-tïr, -tîv’] adj. [ÉTYM. Emprunté du lat. affirmativus, m. s. xiii" s. Quand la preuve chiet sur la parole afirmative et non pas sur la négative, Ass. de Je’rus. i, 109.] Il Qui affirme. Ton — . Proposition — . Mode—. Je les trouvai (les philosophes) tous fiers, affirmatifs, dogmatiques, même dans leur scepticisme prétendu, j.-j. rouss. Ém. 4. Absolt. S. 7n. Celui qui affirme. (Les discours) du pjrrrhonisme sont matière d’affirmation aux affirmatifs, p.sc. Pcns. VI, 17. Il S. / . L’affirmative (en bas lat. affirmativa), proposition affirmative (par opposition à la négative), n parie encore pour 1’ — , l. br. 10. Il tient pour 1’ — , volt. Lett. au roi de Prusse, nov. 1742. AFFIRMATION [à-fir-mà-syon ; en vers, -si-on] s. f. [ÉTYM. Emprunté du lat. affirmatio, m. s. xii« s. Affermation, Dial. Grégoire, p. 203. j xiv^ s. Affirmacion et negacion, oresme, Éth. 171.] Il 1° Action de déclarer qu’une chose est. Mettre en doute r — de qqn. One — catégorique. | Specialt. (Jurid.) Déclaration faite devant la justice. Le maître est cru sur son —. — de créance, par les créanciers d’une faillite. Il 2° (Logique.) Action d’attribuer une manière d’être au sujet de la proposition. L’ — contenue dans la proposition. I P. ext. Proposition affirmative, qui exprime un jugement positif. Deux négations valent une — . AFFIRMATIVEMENT [à-fir-mà-tiv’-man ; en vers, -tive-. ..] adv. [ÉTYM. Composé de affirmative et ment, § 724. || xiV s. Texte dans godef. SuppL] Il D’une manière affirmative, n lui déclare — que ses forces sont suffisantes pour faire son voyage, PASC. Prov. 2. Répondre — . AFFIRMER [à-fir-mé] v . tr .