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X — 2267 — YPRÉAU


X

X [ïks'; selon la nouvelle épellation, kse] 5. m. [ÉTYM. Emprunté du lat. x, m. s. kiciiel. et trév. font % du fém. Il xiii= s. La manière dirai del x: Geste lettre est an mains bons lieus, Suncfiance de l'ABC, dans jubinal. Nouv. Rec. II, p. 286.] Il Consonne double (ks), vingt-troisième lettre de l'al- phabet français. L'x est tantôt sourd (taxer), tantôt sonore (exempt); parfois il représente s sourde (six), parfois s sonore (sixième); souvent il ne se prononce pas (choix). || Par allusion à son emploi en ali<èbre (pour désigner l'incon- nue). Des X redoublés admirant la puissance, volt. Ep. 50. || P. anal, de forme. (Technol.) Tabouret à pieds croisés. XÉRASIE [ksé-rk-zi] s. /'. [ÉTYM. Emprunté du grec ÇT,paa{at, m. s. de ÇT,pôi;, sec. Il Admis ACAD. 1835.] Il (T. didact.) Maladie des cheveux, des cils, qui les rend semblables à un duvet couvert de poussière. XÉROPHAGIE [ksé-rô-fà-jil s. f. [ÉTY.M. Emprunté du grec ÇTjpcjaYÎa, m. s. |] .dmis ACAD. 1762.] Il (T. didact.) Abstinence de toute nourriture autre que le pain et les fruits secs. La — des premiers chrétiens. — médicale, dicte sèche. XÉROPHTALMIE [ksé-rôr-tâl-mi] s. f. [ÉTVM. Emprunté du grec çT,po'f6aXat3t, m. s. || Admis ACAD. 1762.] Il (Médec.) Ophtalmie sèche (sécheresse de la con- jonctivei. XIPHOÏDE [ksi-fo-id'] adj. [ÉTY.M. Emprunté du grec ç'.ïoïiôt,;, »î. .?. de V-r^î' épée. Il xvio s. PARÉ, I, 2. Admis acad. 1762.] Il (T. didact.) En forme de glaive. Specialt. (. at.) Appendice —, prolongement cartilagineux qui termine l'extrémité inférieure du sternum. XYLOGRAPHIE [ksi-16-grà-fi] s. f. [ÉTYM. Composé avec le grec Ç-^^ov, bois,Ypias'.v, écrire, et le suffixe îa, § 279. H 1771. trév. .^dmis acad. 1878.] Il (T. didact.) Ijl" .Art d'imprimer avec des caractères en bois. La — a précédé la typographie. Il 2° .Art de graver sur bois. XYLOGRAPHIQUE fksi-lù-grà-fîk'] adj. [ÉTYM. Dérivé de xylographie, § 229. || Néolog. Admis ACAD. 1878.] Il (T. didact.) Relatif à la xylographie. XYLOPHAGE [ksi-lij-f;ij'] adj. [ÉTYM. Emprunté du grec ÇuXof âyo;, m. s. Néolog. Admis ACAD. 1835.] Il (T. didact.) Qui ronge le bois. Les insectes xylophages, et, substanlivt, Les xylophages. •XYLOPHONE [ksi-16-fon'] s. m. [ÉTYM. Composé du grec ÇûXov, bois, et ?wvt„ voix.] Il Sorte de claquebois. (V. ce mot.)

Y

1. Y [i-grck'; .'selon la nouvelle e'pellation, i] s. m. [ÉTYM. Emprunté du lat. y, m. s. qui est le grec u, Y. || XIII° s. La manière dirai du y : Deus lettres semble au non y, Senefiancedel'A H C, dans jubinal, Nouv. Rec. it, p. 287.] Il Vingt-quatrième lettre de l'alphabet français, repré- sentant le plus souvent le son de la voyelle i, soit simple (y, physique), soit double (pays, ennuyer). || P. anal, de forme. Bivoie. Placés à l'y du carrefour, th. GAUTIER, Bien public, 10 mars 1872. . Y [i] adv. et pron. rel. [ÉTYM. Du lat.ibî, m. s. devenu ii [Serments de Strasb.), i, écrit arbitrairement y, § 726.] Il 1° Adv. En ce lieu. J'y suis, j'y reste. J'y cours. On y va. Vas-y. Retournes-y. Vous y pourriez rencontrer votre perte, RAC. Mithr. I, 3. Ahsolt. Il n'y est pas, il n'est pas chez lui. Je n'y suis pour personne. | P. ext. En ce temps. Il y a huit jours qu'il n'est venu. Il y aura demain trois semaines que je l'ai vu. I /•'///. . C(! point, au point voulu. Vous n'y êtes pas. N'y suis-je point encore? L. t". Fab. i, 3. I! 2" P. cjI. Pron. rcl. En, sur, à cela, n y faut, comme en tout, fuir les extrémités, mol. Ec. des f. iv, 8. J'y souscris. Je n'y contredis pas. Dure à jamais le mal, s'il y faut ce re- mède, corn. Itor. I, 2. Pensez-y bien. Y va-t-il de l'honneur? CORN. Po/y. I, 2. I P. ext. p]n parlant de personnes, de choses déterminées. VADins : Je te renvoie à l'auteur des Satires. — TRISSOTIN : Je t'y renvoie aussi, mol. P. sav. m, 3. Us comptent les défauts pour des perfections Et savent y donner de favorables noms, id. Mis. ii, 4. (Droit.) Les pièces y afférentes (([ui se rapportent ;i cela), j Explétif. Iln'y voit pas. On n'y voit goutte. Il y a longtemps. Q y en a peu comme lui. YACHT [hyàkt' ; se/un d'autres, liviik', ou, à l'aiir/laise, hyôt'] 5. m. [ÉTYM. Emprunté de l'angl. yacht, qui vient lui-même du néerland. jacht, m. s. § 8. |I 1672. Sa majesté désirant avoir deux petits yachts, colbert, Lctt. 13 mars. Admis ACAD. 1762.] Il Bateau de plaisance. On — à vapeur. "YAK [hyâk'] s. jn. [ÉTYM. Mot de la langue duThibet, § 27.|| 1812. mozin, Dict. fî-anç.-allem.] Il (Ilist. nat.) Buflle à queue de cheval, originaire du Thibet. YATAGAN [hyà-tà-gan] 5. 7?j. [ÉTYM. Emprunté du turc yatagban, m. s. § 23. || Néolog. Admis acad. 1835.] Il Sabre poignard à lame recourbée vers la pointe, arme des Arabes, des Turcs. YÈBLE [yébl']. V. hlèble. YEUSE [yeiiz' ; en vers, i-yeuz'] s. f. [ÉTYM. Emprunté du provenç. euse, subst. masc, qui est le lat. iUcem, m. s. S H. Le mol est masc. à l'origine en français (encore dans thév.) comme en provençal. § 550. Il xvi« s. L'yeuse ressemble plus au roure qu'au chesne, . Di: SERRES, VII, 9. Il Chêne vert. YEUX. V. œU. YOLE [hyôl; vieilli, i-ôlj .f. f. [ÉTYM. Mol des côtes du Sud-Ouest, d'origine incon- nue, S 16. [Cf. nef en aloUes, Reg. de St-Jean-d'Anf/ely. i, p. 122, ann. lIl'W.) || Admis acad. 1835.] Ij ^Marine.) Petit canot étroit et léger, k marche ra- pide. L'— aux triples flammes, v. hugo. Orient. A. YPRÉAU [i-pré-o] J. m. [ÉTY.M. Dérivé du nom de la ville d'Tpres (Belgique), en flamand Tperen, § 126. || 1616. Bols d'ypereaux, dans delb. Rec]