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OXYTON
PACTION
— 1654 —

]] Qui a le bec pointu. Substanfivt, au masc. Les oxyrrhynques. | 1. Genre d’oiseaux omnivores. | 2. Genre d’insectes coléoptères. | 3. Famille de crustacés décapodes.

•OXYTON
[ok’-si-ton] adj.
[étym. Emprunté du grec û^’jtovo;, in. s.

|| 1570. Les Eoliens prononçoient plusieurs choses des paroxytones qui estolent communément oxytones, gentian hervet, Cilé de Dieu, dans delb. Rec] Il (Gramm.) Qui a l’accent tonique sur la dernière syllabe. Le nom « président « est un mot —, et, subsldnlivt, un — (par opposition à Us président, qui est paroxyton). OYANT, ANTE [wà-yan, -yânl’]. V. ouïr.

  • OZÊNE [û-zén’] s. VI .
[étym. Emprunté du lat. ozaena, grec oÇatva, m. s.

proprt, « puanteur ». || 1603. Les ozenes, j. duval, Hydro- thérapeutique, p. 318.] Il (Médec.) Ulcère de la membrane piluitaire du nez. OZONE [ô-zôn’] s. m. [ÉTYTki. Dérivé du grec ôl^etv, avoir une odeur, § 282 bis. Il Nnolog. Admis acad. 1878.] Il (Chimie.) Odeur de l’oxygène modifié par l’électricité. || P. ext. Oxvgène ainsi modifié.

P

P
[pé; selon la nouvelle épellation,pe] s. m.
[étym. Emprunté du lat. p, m. s.

|| xm" s. Psenefle para- dis, Senefiance de l’ AB C , dansjuBiNAL.jVowy. /}ec.n,28’2.j |] Consonne labiale, la seizième lettre et la douzième consonne de l’alphabet français. Un grand P ou P majus- cule. Un petit p ou p minuscule. || Le p est muet dans compter, dompter, coup. Le groupe pli se prononce comme f.

  • PACA [pà-kà] s. m .
[étym. Mot de la langue des Cara’ibes, § .30 .

|| 1580. Pag ou pague, car on ne peut bien distinguer lequel des deux ils profèrent, J. de léry, Voy. au Brésil, p. 138. j 1704. Paca,... qqns l’appellent pak, trév.] Il (Hist. nat.) Mammifère rongeur de r.mérique méri- dionale, voisin du cochon. PACAGE [pà-kàj’] s . m.

[étym. Du lat. pop. ’pascuaticum , di’rivé de pascuum,

m. s. § 78, prononcé de bonne heure *pasquaticum, § 356, d’où pascage, §§ 392, 294, 380, 290 et 291, pacage. § 422. Il xiv"^ s. Je croi qu’en l’autre siècle ferai anuit pasquage, Bau- douin de Sehourc, xi, 438.] I. Action de faire paître. Droit de — , droit qu’ont les habitants d’une même commune de faire paître les trou- peaux dans certains terrains en jachère ou en friche. II. P. ext. Lieu de pâture. Mettre les bœufs au — . PACAGER [pà-kà-jé] v . t r.

[étym. Dérivé de pacage, § 154. Il

xvi^ s. Aucun ne peut envoyer ses bestes broutanz pasturer ne pascager, guenoys, Conf. des coustumes, dans delb. Rec. .dmis acad. 1762.^ Il Paître dans un pacage. Faire — du blé, du seigle, aux troupeaux, les laisser paître le blé, le seigle en herbe, ii ’Absolt. — en terre vaine et vague. PACANT ipà-kan] s. m. [ÉTY.M. Origine inconnue. H Admis acad. 1798.] Il Pop. Ruslre. PACE (IN). V . in pace. PACHA [pà-chk] s. m.

[étym. Emprunté du pers. bâcha, badchah, m. s . alté-

ration de padchah, souverain, § 24. On a dit longtemps bâcha et bassa, formes aujourd’hui inusitées. || xvi« s. Bas- chat, RAB. II, 14. I 1771. Pacha, trév. Admis acad. 1798.] Il Fonctionnaire turc chargé de l’administration d’une province. On porte devant les pachas des queues de cheval, une, deux, ou trois, suivant le rang. — à trois queues. PACHYDERMES [pà-chi-dôrm’] s. m. pi . ^

[étym. Emprunté du grec -a/ûôêpaoç, qui a la peau

épaisse, de -a/û;, épais, etSep;xa,’peau. § 279. Le mot a été introduit dans la langue scientifique par cuvier. Tabl. élément, de l’hist. nat. (1797), p. 91. || xvie-xvii"^ s. Pachu- derme de corps, d’aub. dans delb. Rec. Admis acad. 1835.] Il ("T. didact.) Ordre de mammifères non ruminants, à cuir épais. L’éléphant, le rhinocéros, l’hippopotame, le cochon, le cheval, sont des pachydermes. PACIFICATEUR, ’PACIFICATRICE [pà- si-fi -kà- teur, -tris’] s. m. et /. [ÉTY.M. Emprunté du lat. pacificator, m. s. || xv^-xyi^ s. FOSSETIER, dans GODEF. CompL] Il Celui, celle qui pacifie. Pacificatrice de la Pologne, volt. Lett. à Catk. 21 mai 1769. Que je sois votre —, mol. Jal. du Barb. se. G. Adjectivt. L’esprit — , volt. Philos. Ser- mon de Josias Rossette. PACIFICATION [pà-si-fi -kà-syon ; en vers, -si-on] s. / .

[étym. Emprunté du lat. pacificatio, m. s . I I

xv^ s. Pour la pacification de leur pays, comm. vi, 9.] Il .ction de pacifier. La — d’un pays. — d’une famille. Spé- cialt. Édits de — , pour apaiser les guerres de religion. PACIFIER [pà-si-fyé; en vers, -li-é] v. tr.

[étym. Emprunté du lat. pacificare, m. s. I l

1250. En a pacefié a moi, dans godef.] Il Ramener à la paix. L’Europe fut paciiiée. L’unique moyen de — l’Église, iiag. Port-Royal, 1. || P. ext. Calmer. Ils ont nommé un gentilhomme de leurs amis, à l’avis duquel j’ai passé pour — les choses, corn. Lett. 22 . — ... les troubles de l’es- prit, MOL. Am. méd. m, 7. PACIFIQUE [pà-si-fïk’] adj.

[étym. Emprunté du lat. paciflcus, m. s. xv" s. Paci-

fioque, Myst. de la Passion, dans godef. Compl.] Il 1" Qui aime la paix. [Syn. paisible.) Homme — . Humeur —. nleurtombaducielunroitout—, l.a>. Fab. m, 4. Il 2« Qui est en paix. Le règne de Numa, long et —, mon- TE.SQ. Rom. 1. (Droit.) Possesseur — , dont la possession n’est pas contestée. | Spécialt. La mer Pacifique, l’océan Pa- cifique, et, substantivt. Le Pacifique, le Grand Océan. Il 3° Qui amène la paix. Desseins, vues pacifiques. Le ra- meau d’olivier qui était dans sa mainte signe — , fÉn. Tél. 9. Que Dieu jette sur vous des regards pacifiques ! Rac. Esth. i, 2. Du soir les ombres pacifiques, BOIL. Sat. 6 . PACIFIQUEMENT [pà-si-fik’-man ; e?i re?- ^ , -fi-ke-...] adv.

[étym. Composé de pacifique et ment, § 724. 1| xv’=-xvi^ s.

Pacificquement, fossetier, dans delb. Rec] Il D’une manière pacifique. PACOTILLE [pà-kô-lïy’] s. f.

[étym. Semble dérivé de paquet avec changement de

suffixe, §§ 62 et 95. On écrivait qqf pacquotille au xvm<= s. Il 1723. SAVARY, Dicl. du comm. . dmis acad. 1740.] Il l» Vieilli. Menues marchandises que l’équipage d’un navire peut emporter pour en faire commerce, sans payer de fret. || P. ext. Marchandises de — , de qualité inférieure. Il 2" P. ext. Assortiment de marchandises destinées à l’échange, au commerce en pays lointains. PACTE [pâkf] s. m.

[étym. Emprunté du lat. pactum, m. s. la f. emploie

l’anc. forme pact, condamnée par vaugel. || xiv^ s. Celui pact et celle aliance, bersuire, f" 2, dans littré.] I! Convention solennelle. — inviolable. Est-il besoin de — ou de serments? L. BR. 14 . — tacite, illicite, secret. — de famille, conclu entre toutes les branches de la maison de Bourbon. Le — fédéral de la Suisse, par lequel les can- tons ont établi la constitution. Le — de famine, statuts d’une compagnie de financiers qui organisa au xviii" s. le mo- nopole des grains. || Faire un — avec le diable, lui vendre son âme au prix de la richesse, de la puissance, etc. || P. ext. Rompez, rompez tout — avec l’impiété, rac. Ath. i , 1 .

  • PACTION [pàk’-syon; en vers, -si-on] .9. f.
[étym. Emprunté du lat. pactio, m. s. xive s. ber-

suire, dans godef. CompL]