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LES ANTILLES FRANÇAISES.

s’infléchit au sud-est jusqu’à la Rivière salée, présentant des terres basses, couvertes de palétuviers ; puis le rivage remonte au nord pour aller former la pointe de la Grande-Vigie, extrême nord de la Grande-Terre. Une ligne de côtes basses, décrivant une grande courbe du nord au sud-est, va rejoindre la Pointe-des-Châteaux.

Citons, parmi les anses et les baies remarquables, l’Anse-à-Pistolet et la pointe des Gros-Caps, entre lesquels se trouvent les rochers du Piton, de la Porte-d’Enfer[1] et du Souffleur, dont les grottes vomissent à près de dix mètres la houle qui s’y engouffre ; l’anse à la Barque, la pointe et l’anse des Corps, l’anse Sainte-Marguerite, le Moule, le seul véritable port de la côte du Vent ; le rocher très caractérisé de la Couronne ; de nouvelles Portes-d’Enfer, un second Souffleur ; la Pointe Mal-

  1. Cette porte formant voûte a été atteinte par le tremblement de terre en 1843 ; la voûte s’est effondrée ; il ne reste plus que les deux rochers qui la soutenaient.