les sucres du nord et de l’est de l’île.
On rencontre ensuite, sur la côte ouest, le bourg de Saint-Louis et la baie du même nom, que fréquentent surtout les navires de guerre. « Entre ce village et le Grand-Bourg, s’étend une grande plaine couverte de raisiniers et de mancenilliers, véritable nid à fièvres[1]. »
Enfin, avant d’arriver à la pointe du Nord, nous remarquons le bourg du Vieux-Fort, en face duquel est l’îlot de ce nom. Le quartier du Vieux-Fort est sans aucune importance ; situé sous le vent et couvert de palétuviers et de marais, il est extrêmement insalubre.
Signalons en dernier lieu la Petite-Terre, située à 3 kilomètres environ de la Pointe-des-Châteaux. Cette terre, d’une contenance de 343 hectares, est formée de deux îles : Terre de Haut et Terre de Bas, séparées par un canal d’une largeur minimum de 200 mètres,
- ↑ A. Bouinais, Guadeloupe, politique économique, p. 58.