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Page:Hauser - Les Balkaniques, 1913.djvu/123

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Les troupes de renfort se disant fatiguées,
Voici ce qu’on leur a chanté dans les mosquées :

Les guerriers valeureux de l’Islam, où sont-ils ?
Veulent-ils donc goûter les affres de l’exil ?

Nos mains sont-elles donc si molles d’indolence,
Que nous ne sachions plus, ô Turcs, tenir la lance ?

Avons-nous donc perdu le souvenir du temps
Où nous étions toujours vainqueurs, toujours ardents ?