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Page:Hauser - Les Balkaniques, 1913.djvu/32

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Et depuis, campés sur ces belles terres,
Toujours étrangers, toujours oppresseurs,
Ils n’avaient pour loi que leur cimeterre,
Ils ne dominaient que par la terreur !

Ils disaient entre eux : « Puisque cela dure,
C’est que notre Dieu seconde nos vœux,
Et renouvelant toujours leurs tortures,
Ils faisaient régner le fer et le feu !

Ô le long supplice, ô l’affreux martyre
Des Macédoniens ployés sous le joug
Et qui ne pouvaient, qu’en secret, maudire
Le Bachi Bouzouk !

Cinq cents ans durant, toutes les souffrances
Ont tordu le cœur de ces pauvres gens ;
Mais voici qu’enfin vient la Délivrance !
Voyez rougeoyer là-bas, les Balkans !…