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Page:Hauser - Les Balkaniques, 1913.djvu/56

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Prends en bien soin, de peur qu’elle s’effeuille,
Que l’ennemi ne te l’arrache pas,
Reviens vainqueur, bel ami. – Dieu le veuille !
Mes vœux ardents accompagnent tes pas !

Dis-toi qu’il faut libérer la Patrie
Que l’étranger doit en être chassé,
C’est ton amante, ami, qui te le crie
Au nom des morts de notre affreux Passé !

Pense au milieu de la bataille ardente
Qu’il ne faut pas être à tout prix vivant !
Devant la Mort, dis-toi que ton amante
Si tu mourais entrerait au couvent !

Dans mon pays, il est de belles roses
Aux vivantes couleurs ;
Si ton sang coule, ami, qu’il les arrose !
Rose, Rose, Rose
Rose, ô Reine des fleurs !