Page:Hawthorne, La maison aux sept pignons, Hachette, 1886.djvu/371

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— Ce genre d’affaires n’est pas si mauvais, dit alors le sagace Dixey. Pas si mauvais, ce genre d’affaires ! »

La source de Maule, pendant tout ce temps, bien qu’abandonnée à la solitude, continuait sa série de tableaux au kaléïdoscope, où un œil bien doué aurait pu chercher à lire l’avenir d’Hepzibah et de Clifford. Il y aurait vu — tels qu’ils devinrent plus tard et entourés de leur nombreuse postérité, — le descendant du Sorcier légendaire et l’aimable villageoise qu’il avait prise en son amour comme dans un lacs magique. L’Orme Pyncheon, d’ailleurs, avec les restes de feuillage que les ouragans de septembre lui avaient laissés, murmurait d’inintelligibles prophéties. L’Oncle Venner, enfin, passant à pas lents sous le porche en ruine, croyait entendre une musique lointaine et se figurait que la douce Alice Pyncheon — après avoir assisté à la réconciliation de deux races ennemies, et avant de remonter vers le ciel, — s’était assise devant son clavecin pour y chanter un dernier adieu à la Maison aux Sept Pignons.