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Page:Hegel - La Logique subjective, Ladrange, 1854.djvu/104

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LOGIQUE SUBJECTIVE.

Son moyen-terme est donc encore une fois l’individuel I. Mais ici ce n’est plus un seul individu, comme dans le syllogisme d’aperception ; c’est la totalité des individus observés. Sa vraie figure est donc celle-ci :

i
G — i — P.
i
.
.
.
sans fin.

En voici un exemple :

Tous les métaux sont conducteurs de l’électricité ;

(majeure trouvée par induction : tous les métaux ayant été soumis à l’observation),

Le cuivre est un métal,
Donc il est conducteur de l’électricité.

Le général G, ayant été trouvé dans tous les métaux I, I, I, sans fin, est dit, pour cela même, se trouver dans un métal particulier P.

C’est la méthode des sciences positives ou expérimentales, qui tirent leurs arguments des expériences. Sans contredit, elle est bonne, mais il est évident que toute la force de ce syllogisme repose sur l’analogie.