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Page:Hegel - Logique, t. 1, trad. Véra, 1874.djvu/444

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LOGIQUE. — PREMIÈRE PARTIE.
§ XCII.

(3. L’être qu’on maintiendrait comme être différencié d’avec la déterminabilité, comme être-en-soi, ne serait que l’être abstrait et vide. Dans l’existence la déterminabilité ne fait qu’un avec l’être, et la déterminabilité posée comme négation est borne, limite (1). Par conséquent, être autre qu’elle-même ( w 2) n’est pas un moment indifférent et extérieur à l’existence, mais c’est son propre moment. Quelque chose est par sa qualité d’abord fini, et de plus variable, de telle sorte que Ja iinité et la variabilité appartiennent à son être.

Zusatz. Dans l’existence la négation est encore immédiatement identique avec l’être, et cette négation est ce que nous appelons limite. Quelque chose est ce qu’il est dans sa limite, et par sa limite. On ne doit pas considérer la limite comme purement extérieure à l’existence, mais bien plutôt comme enveloppant l’existence entière. C’est lorsqu’on confond la limite quantitative avec la qualitative qu’on considère la limite comme une détermination extérieure à l’existence. Ici il n’est d’abord question que de la limite qualitative. Lorsqu’on considère l’étendue, les trois arpents, par exemple, d’une pièce de terre, on a une limite quantitative. Mais cette pièce de terre est un pré, ce n’est pas un bois, ou un terrain marécageux, et c’est là sa limite qualitative. — L’homme s’il veut être réellement, doit exis-

exprime mieux l’accord d’une existence avec sa notion, mais que l’être pour soi non plus ne contient pas l’accord concret, l’unité concrète de ces deux termes.

(1) Granze, Schranke,

(2) Das Andersseyn.