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Page:Hegel - Philosophie de la nature, trad. Vera, tome 1, 1863.djvu/75

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c’est-à-dire elles doivent être elles-mêmes, et autres qu’elles-mêmes ; et ce n’est qu’en participant toutes deux au même et à l’autre, et à leur rapport, qu’elles peuvent s’attirer et se repousser. Des considérations semblables montreraient comment elles doivent aussi participer à l’identité et à la différence, à l’égal et à l’inégal, à l’universel et au particulier, etc. Mais c’est sur les notions de centre, d’attraction et de répulsion, et de force que nous voulons nous arrêter.


CHAPITRE VI.

ON Y EXAMINE : LES IDÉES DE CENTRE, D’ATTRACTION, ETC., ET LA THÉORIE DE NEWTON.


Nous rappellerons d’abord que la logique hégélienne démontre comment ces notions sont des déterminations ou moments de l’idée logique, et comment, à ce titre, elles déterminent tous les centres, toutes les attractions, etc., et, par suite, comment, en dehors d’elles, il ne peut y avoir ni centre ni attraction[1]. C’est donc à la logique qu’il faut demander la démonstration et la déduction absolues et systématiques de ces notions, par la raison bien simple qu’une science, et surtout la logique, qui est la science de la démonstration absolue, ne peut se démon-

  1. Voy. Logique, § 193 et suiv. ; et Introduction à la Logique, chap. XII, où nous avons discuté et éclairci ces notions