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Page:Hegel - Système des beaux-arts, t. 1, trad. Bénard, 1860.djvu/163

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architecture.

En ce qui concerne, en troisième lieu, le mode et la disposition des ornements, il est seulement à remarquer qu’en dehors des ogives, des piliers, des cercles, etc., les formes rappellent le règne organique, proprement dit. C^est ce qu’indique déjà cette masse percée à jour, façonnée et travaillée en tout sens. Tiennent ensuite, expressément, les feuilles, les fleurons, les rosettes, et dans les entrelacements, à la manière des arabesques, des figures d’hommes et d’animaux, en partie réelles en partie fantastiques. L’imagination romantique montre aussi, par là, dans l’architecture, sa richesse par des inventions et des combinaisons singulières d’éléments hétérogènes, quoique, d’un autre o6té, à l’époque du style gothique le plus pur, une répétition constante des mêmes formes simples ait été observée, même dans les ornements, comme, par exemple, dans les ogives des fenêtres.