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Page:Hegel - Système des beaux-arts, t. 1, trad. Bénard, 1860.djvu/309

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sculpture.

humaine dégagée des formes empruntées à la nature physique. De sorte que c’est aussi chez eux surtout que nous rencontrons la sculpture, quoiqu’en général ils aient réalisé leurs conceptions artistiques sous la forme architecturale. La sculpture chrétienne, au contraire, offre un développement plus étendu et plus riche, soit dans son caractère romantique proprement dit, au moyen âge, soit dans son développement ultérieur, où elle a cherché de nouveau à se rattacher étroitement au principe de l’idéal classique, et, en même temps, à rétablir le vrai caractère qui convient à la sculpture.

D’après ces considérations, nous placerons à la fin de cette section, d’abord quelques observations sur la sculpture égyptienne, en tant qu’elle diffère de la sculpture grecque et comme degré antérieur au véritable idéal.

Une seconde époque est marquée par le développement proprement dit de la sculpture grecque à laquelle se joint la sculpture romaine. Toutefois nous arrêterons particulièrement nos regards sur le degré qui précède la véritable représentation idéale, parce que nous avons déjà étudié en détail la sculpture idéale elle-même dans le second chapitre.

En troisième lieu, il ne restera plus qu’à indiquer brièvement le principe de la sculpture chrétienne. Je ne pourrai me permettre, sur ce point, que d’énoncer ce qu’il y a de plus général.

I. Si nous nous proposons d’étudier historiquement